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Les biofilms positifs : des micro-organismes bénéfiques pour les bâtiments
La nature a horreur du vide. Cet adage est particulièrement vrai dans le contexte des écosystèmes microbiens. Lorsqu’on s’intéresse à la gestion de l’hygiène dans les bâtiments d’élevage, il faut garder à l’esprit qu’après le nettoyage et la désinfection, les surfaces ne restent pas stériles longtemps ! C’est dans ce contexte que l’approche de biofilm bénéfique prend tout son sens. L’idée est d’appliquer des bactéries bénéfiques sélectionnées sur les surfaces des bâtiments juste après la désinfection. La mise en place rapide d’un biofilm bénéfique au cours du cycle de nettoyage des bâtiments laisse moins de marge de développement aux microorganismes indésirables (voir figure 1).
Applications réussies sur des porcelets…
Une étude réalisée dans des salles de mise-bas (Italie, 2017) montre la formation d’un biofilm bénéfique sur les surfaces des bâtiments avec la pulvérisation du biofilm positif LALFILM PRO sur les murs et les sols après le nettoyage et la désinfection, par rapport à la désinfection seule. Les populations positives de Pediococcus spp. étaient supérieures, tandis que le développement de micro-organismes indésirables comme (Staphylococcus spp. et Streptococcus spp.) était limité.
Une autre étude a été réalisée sur des porcelets d’une exploitation commerciale (France, 2017) avec trois lots consécutifs de 2 318 porcelets. Ici encore, l’application de LALFILM PRO a montré la formation d’un environnement microbien bénéfique dans le bâtiment, résultant en une réduction du développement des bactéries indésirables dans l’environnement des animaux (streptocoques, coliformes), grâce à la barrière biophysique créée par le biofilm positif.
… et sur les volailles
Dans une étude réalisée dans un bâtiment d’élevage de poulets de chair (France, 2017), l’application de LALFILM PRO a mis en évidence le développement d’un environnement microbien bénéfique (Bacillus spp. et bactéries lactiques). Par conséquent, les performances des poulets de chairs se sont améliorées, notamment : les performances de croissance, l’homogénéité des poussins légers et les taux de mortalité et de réforme.
Pour conclure
Les mesures de biosécurité appliquées en élevage, comme le nettoyage, la désinfection et le vide sanitaire, ont un effet sur le niveau de risque infectieux avant l’introduction de nouveaux animaux dans le bâtiment d’élevage. L’intégration d’une approche de biofilm positif apparaît comme un outil efficace pour compléter ces mesures. Elle permet d’installer un biofilm positif après la désinfection et au cours de la vie du lot, qui aide à maintenir un environnement microbien sûr au sein de l’exploitation et de sécuriser les conditions d’élevage.
Publié Apr 17, 2020 | Mis à jour Jun 21, 2023