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Témoignage de Patrick Chabrol (vétérinaire praticien) sur son utilisation des biofilms bénéfiques

Témoignage de Patrick Chabrol (vétérinaire praticien) sur son utilisation des biofilms bénéfiques

Clinique vétérinaire Clair Matin – Mr. Patrick CHABROL, vétérinaire praticien spécialisé en aviculture

La clinique Clair Matin est composée d’une vingtaine de vétérinaire basée à Bourg-en-Bresse. Elle est spécialisée dans les soins aux chiens, chats, chevaux et animaux d’élevage dont des porcs, volailles et veaux de boucherie.

 

Depuis quand vous intéressez-vous aux biofilms bénéfiques ?

Dans le cadre de notre exercice de vétérinaires spécialisés en aviculture, nous nous intéressons plus particulièrement aux productions de poules pondeuses et de poulettes futures pondeuses, qui sont des productions très exigeantes au niveau sanitaire, en particulier dans la maîtrise des salmonelles. À ce titre, depuis 1998, nous utilisons des flores de surface en tant que complément à la désinfection pour réensemencer les bâtiments derrière la désinfection.
Dans le cadre de notre clientèle, nous utilisons les produits Lallemand, LALFILM PRO en particulier. Depuis six à sept ans, nous l’utilisons en complément de MANURE PRO sur les litières, sachant que ce qu’on attend essentiellement de ces flores de surface, c’est une maîtrise du biofilm et un complément à la désinfection. Aujourd’hui, la quasi-totalité de nos éleveurs de poules pondeuses et de poulettes futures pondeuses sont utilisateurs de LALFILM PRO en réensemencement des surfaces après désinfection et après évaporation des désinfectants, avant même l’arrivée des animaux.

Quel est l’intérêt et la perception de l’utilisation de LALFILM PRO auprès des éleveurs ?

Il a été assez facile de mettre en oeuvre LALFILM PRO chez les éleveurs de poules pondeuses et de poulettes futures pondeuses parce qu’ils sont soumis à des prélèvements de surface très exigeants pour vérifier qu’il n’y a pas de salmonelles. Ces éleveurs pratiquent un très haut niveau de biosécurité et donc la notion de réensemencement des surfaces leur est apparue assez évidente et assez facile.
Le développement peut se faire également pour la volaille de chair, soumise au même type de règlementation, voire même dans d’autres espèces, telles que le porc ou les élevages de bovins.

3. Quelle est la place des biofilms bénéfiques par rapport à la désinfection ?

Aujourd’hui, l’utilisation des biofilms bénéfiques s’est imposée comme un élément non seulement complémentaire, mais nécessaire à la désinfection. Je ne pourrais pas concevoir de laisser un bâtiment uniquement désinfecté avant de remettre des animaux. C’est clair que c’est un outil qui est intégré désormais dans un schéma de désinfection.

 

Regardez la vidéo de Patrick Chabrol :

Publié Jul 7, 2022 | Mis à jour Jun 20, 2023

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