Point de vue d’expert: « La qualité est un voyage, pas une destination »

3 questions à Catherine Desautels, Global Quality Manager, Lallemand Animal Nutrition

Catherine, pouvez-vous nous présenter votre équipe et l’organisation de la branche Qualité chez Lallemand Animal Nutrition ?

L’organisation de notre équipe de gestion de la qualité est à la fois mondiale et locale. Chaque usine de production dispose de sa propre équipe Assurance Qualité et Contrôle Qualité dédiée, responsable du système de qualité de l’usine, de la certification FAMI-QS et du laboratoire de Contrôle Qualité.
Nous disposons également d’une équipe de gestion de la qualité mondiale chargée de la coordination et de l’harmonisation des systèmes et des analyses, de la gestion de la formulation et des spécifications de nos produits, de la qualification des fournisseurs et sous-traitants externes, du maintien de la certification FAMI-QS du siège de Blagnac et, enfin et surtout, de la création des étiquettes, des fiches techniques des produits et des fiches de données de sécurité.

Comment garantissez-vous la sécurité et la qualité de chaque produit ?

La partie la plus visible de la « garantie sécurité et qualité » est le test de libération et les données consignées sur le certificat d’analyse ou de conformité de chaque lot. Cependant, comme le dit le célèbre dicton, la qualité est un voyage, pas une destination. Nous nous  concentrons sur la sécurité et la qualité, du développement du produit jusqu’à la fin de sa durée de conservation. Les usines sélectionnées pour la production doivent être certifiées FAMI-QS (ou équivalent).
Le voyage ne s’arrête pas une fois le produit commercialisé.

Nous réalisons des études de stabilité pour garantir la qualité et l’efficacité du produit jusqu’à la fin de sa durée de conservation et nous testons les produits destinés à nos clients pour nous assurer que nos solutions restent actives dans le produit final.

 

Quels sont les défis à relever dans la production et l’analyse des levures et bactéries ?

Il peut être compliqué de travailler avec des organismes vivants car ils ne sont pas aussi prévisibles que les composés chimiques. Certains disent même que la croissance des levures est influencée par la phase de la lune, même si je ne pense pas que nous ayons des données sérieuses pour étayer cela… La quantification est particulièrement complexe. Un autre défi consiste à s’assurer que nous ne cultivons pas également des micro-organismes indésirables. Nous devons également veiller à ne pas tuer ou inactiver nos cellules vivantes. Pour finir, nous souhaitons produire des micro-organismes qui restent stables tout au long de la durée de conservation définie et pour l’application donnée.