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Préparation de la santé et des performances des ruminants dès le démarrage
Le tube digestif des veaux, comme celui des autres jeunes ruminants, doit faire face à plusieurs défis. Au cours des premiers mois de vie, le tube digestif des veaux subit d’importants changements qui le font passer d’un mode de fonctionnement monogastrique à un de type ruminant. De plus, la séparation précoce avec la mère peut également compromettre la mise en place (Chaucheyras-Durand, 2016), l’équilibre, et la fonction de la flore microbienne digestive. Par conséquent, les tous premiers mois de vie du jeune ruminant sont décisifs pour sa santé et ses performances futures.
Une période difficile
En 2016, une étude de terrain (données internes) menée en Europe indique que la morbidité chez les veaux peut varier de 10 à 50 %. Les deux premiers mois de la vie des veaux semblent donc décisifs dans leurs performances futures (Bach A. and Ahedo J., 2008). Une bonne conduite et une nutrition adaptée sont essentielles car elles aident les jeunes ruminants à relever les défis liés aux pathogènes et à la digestion. Dans ce contexte, YANG, une combinaison innovante de dérivés de levures, a démontré sa contribution au maintien de la santé des veaux et autres jeunes ruminants en renforçant leur immunité et en améliorant l’équilibre de leur microbiote intestinal. De précédentes études commerciales et de terrain ont montré des effets bénéfiques sur les jeunes ruminants à des périodes critiques sur le plan digestif, et notamment lors du sevrage.
Nouvelle étude chez le veau
En 2017, l’Université de Bologne a mené une étude sur des veaux Holstein mâles : 57 veaux dans le groupe témoin et 101 dans le groupe ayant reçu YANG avec le substitut de lait pendant 120 jours maximum. L’objectif était d’évaluer l’effet de la supplémentation avec YANG sur la morbidité et les performances des veaux de boucherie.
La supplémentation a contribué à réduire la mortalité et la morbidité des veaux, entraînant une diminution des coûts vétérinaires (Fig. 1). Le nombre d’animaux traités pour des maladies intestinales a également diminué de 24 % (p < 0,05). Ceci a été confirmé par des biomarqueurs de l’immunité : Les alpha1- globulines ont diminué dans le groupe YANG (p < 0,05), ce qui indique une diminution de l’état inflammatoire, tandis que les gamma-globulines ont quant à elles augmenté (p < 0,05), signe d’une meilleure surveillance immunitaire par les anticorps. Le gain moyen quotidien s’est également amélioré de 4 % sur toute la période (1,21 kg/jour contre 1,16 pour le groupe témoin).
Globalement, la diminution des coûts vétérinaires et l’augmentation des performances de croissance ont généré un retour sur investissement important au cours de l’étude. En conclusion, la gestion nutritionnelle est essentielle à la limitation de l’impact du stress sur le système digestif et à l’amélioration des défenses naturelles chez le jeune ruminant. Associé à de bonnes pratiques de conduite, YANG représente un outil nutritionnel rentable pour contribuer à maintenir les veaux en bonne santé et réduire les coûts vétérinaires.
Figure 1: Effet de la supplémentation avec YANG, une combinaison de dérivés de différentes souches de levures, sur le pourcentage de veaux ayant reçu des traitements (anti-inflammatoires et antibiotiques). Veuillez noter que les deux tiers des traitements ont été administrés au cours dupremier mois. (Données non publiées, Université de Bologne, 2017).
Publié Jun 6, 2019 | Mis à jour Jun 21, 2023